Le spectacle pour le voyageur arrivant de la chine est encore plus magique ! Après avoir quitté le lac karakul, la KKH longe le Musztagh Ata puis traverse un grand plateau avant de remonter à nouveau vers le col du Khunjerab à plus de 4700 m d'altitude que Alexandre avait emprunté, puis les caravanes commerçant avec l'Asie centrale et le sud de l'Asie. C'est du coté pakistannais que provient la légende de la Karakorum Highway.
Après la frontière chinoise, la route redescend et emprunte des gorges profondes pour traverser la chaîne Karakorum. Elle est impressionnante, les falaises sont gigantesques (malheureusement les photos ne donnent rien), les montagnes derrière ces falaises sont colossales, recouvertes de glaciers énormes. Tout est démesuré. Les éboulis de terrains et de rochers endommage la route et les bus tentent à faible allure de poursuivre leur route. Nous n'avons pas pu atteindre Sost par le même bus, la route étant coupée par un éboulement de terrain ayant crée un lac infranchissable. C'est à pied en compagnie d'une japonnais, d'un japonnais de 70 ans et deux de pakistanais très sympatiques que nous avons poursuivi notre chemin et avons récupéré un autre bus quelques kilomètres en dessous. Les commerçants chinois chargés d'énormes sacs, on eut recourt aux porteurs pakistanais venus gagner quelques roupies. Il a fallu attendre près de trois heures pour repartir, et une heure de plus pour récupérer nos deux amis pakistanais qui s'étaient laissés entourés par les eaux en admirant les tracteurs déblayant la route. Arrivés a Sost, Ils nous ont invités à déjeuner, la cuisine pakistanaise est délicieuse !
Après cette incroyable décor, les montagnes s'écartent et apparaît la vallée de l'Hunza avec ses villages de pierre et ses collines vertes.
Le premier village est Passu, véritable havre de paix au bord de la rivière surplombé par de magnifiques montagnes ocres et marrons qui s'élèvent à la verticale au dessus de l'eau.
Les habitants de Passu sont ismaéliens, leurs moeurs sont moins rigides, les femmes sont souriantes, leur voile leur sert plus de châle que de couvre-chef. Elles sont gracieuses. Comme à Karimabad, il y règne une sorte de douceur de vivre, ces habitants sont courtois et policés. Le village est rempli de mûriers et de cerisiers, les enfants y offrent des fruits gorgés de sucre.
Ces hommes et ces femmes à la peau clair, parfois aux yeux bleus et aux cheveux blonds sont tadjiques et parlent un dialecte proche du farsi.
Les treks de Passu nous emmènent vers des ponts suspendus au milieu des villages et des champs ou vers le plus grand glacier du monde après les pôles, le glacier de Batura long de de 60km.
Le trek de Karimabad nous font gravir près de 1800m de dénivelé pour arriver au pied du mont Ultar, et entouré de trois autres sommets à plus de 7500m.
Le dernier treck se fera de Minapin dernier village de la vallée de Hunza, déjà les moeurs se durcissent et les femmes semblent disparaître. Le trek nous emmène au pied du Rakaposhi, montagne de neige et de glace, sans doute une des plus belles montagnes de la Karakorum.
Je pars pour Gilgit, dernière étape de la KKH et point de départ pour le camp de base du mont Nanga Parba, 8125m puis pour Chitral et la vallée Kalash.
Cette route restera parmi les paysages les plus impressionnants de mon voyage et cette vallée de l'Hunza comme une des régions les plus douces.
Après la frontière chinoise, la route redescend et emprunte des gorges profondes pour traverser la chaîne Karakorum. Elle est impressionnante, les falaises sont gigantesques (malheureusement les photos ne donnent rien), les montagnes derrière ces falaises sont colossales, recouvertes de glaciers énormes. Tout est démesuré. Les éboulis de terrains et de rochers endommage la route et les bus tentent à faible allure de poursuivre leur route. Nous n'avons pas pu atteindre Sost par le même bus, la route étant coupée par un éboulement de terrain ayant crée un lac infranchissable. C'est à pied en compagnie d'une japonnais, d'un japonnais de 70 ans et deux de pakistanais très sympatiques que nous avons poursuivi notre chemin et avons récupéré un autre bus quelques kilomètres en dessous. Les commerçants chinois chargés d'énormes sacs, on eut recourt aux porteurs pakistanais venus gagner quelques roupies. Il a fallu attendre près de trois heures pour repartir, et une heure de plus pour récupérer nos deux amis pakistanais qui s'étaient laissés entourés par les eaux en admirant les tracteurs déblayant la route. Arrivés a Sost, Ils nous ont invités à déjeuner, la cuisine pakistanaise est délicieuse !
Après cette incroyable décor, les montagnes s'écartent et apparaît la vallée de l'Hunza avec ses villages de pierre et ses collines vertes.
Le premier village est Passu, véritable havre de paix au bord de la rivière surplombé par de magnifiques montagnes ocres et marrons qui s'élèvent à la verticale au dessus de l'eau.
Les habitants de Passu sont ismaéliens, leurs moeurs sont moins rigides, les femmes sont souriantes, leur voile leur sert plus de châle que de couvre-chef. Elles sont gracieuses. Comme à Karimabad, il y règne une sorte de douceur de vivre, ces habitants sont courtois et policés. Le village est rempli de mûriers et de cerisiers, les enfants y offrent des fruits gorgés de sucre.
Ces hommes et ces femmes à la peau clair, parfois aux yeux bleus et aux cheveux blonds sont tadjiques et parlent un dialecte proche du farsi.
Les treks de Passu nous emmènent vers des ponts suspendus au milieu des villages et des champs ou vers le plus grand glacier du monde après les pôles, le glacier de Batura long de de 60km.
Le trek de Karimabad nous font gravir près de 1800m de dénivelé pour arriver au pied du mont Ultar, et entouré de trois autres sommets à plus de 7500m.
Le dernier treck se fera de Minapin dernier village de la vallée de Hunza, déjà les moeurs se durcissent et les femmes semblent disparaître. Le trek nous emmène au pied du Rakaposhi, montagne de neige et de glace, sans doute une des plus belles montagnes de la Karakorum.
Je pars pour Gilgit, dernière étape de la KKH et point de départ pour le camp de base du mont Nanga Parba, 8125m puis pour Chitral et la vallée Kalash.
Cette route restera parmi les paysages les plus impressionnants de mon voyage et cette vallée de l'Hunza comme une des régions les plus douces.