A mes très chers grand-parents, Georges et Christiane de Quillacq.
"N'ayez jamais peur de vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hazard, à la chance, à la destiné, partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres expériences, le reste vous sera donné de surcroît." Henri de Monfreid.

Le Voyage

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vendredi 15 juin 2007

De la frontiere kirghize a Kashgar (Chine) : du 4 au 8 juin

Les deux heures de retard a la gare routière de Osh avaient permis aux commerçants chinois du bus de s'avaler plusieurs bouteilles de vodka. Nous avons pris place dans les couchettes du bus, une trentaines au total toutes les unes a cote des autres. Un des voyageurs chinois derrière moi s'est rapidement mis a ronfler et a me souffler ses vapeurs de vodka.
Le bus s'est élancé dans les montagnes sous la lune presque pleine. C'est vers 5h du matin sous un grand soleil que nous avons atteint les hauts plateaux du Pamir. Les passages de frontière ont pris un temps fou en raison des nombreux bagages et des heures de déjeuner des chinois. Nous avons fini par arriver dans le Xim Jiamg province la plus occidentale de la Chine, les paysages montagneux et desertiques et contrastent avec les montagnes verdoyantes du Kirghizstan.
Les deux chauffeurs m'ont invite a déjeuner, des pâtes délicieuses aux poivrons et aux épices, un bonheur après la cuisine peu apetissante de la plus part des restaurants Kirghizes.

Nous avons finalement atteint Kashgar 20 heures après notre départ.

Les habitants de Kashgar sont principalement des ouïgours et des chinois. Ces derniers envahissent la ville et construisent des quartiers modernes sans intérêt. Mao trône au milieu de la place du peuple. Mais Kashgar reste une ville extrêmement vivante, les ruelles animées du vieux quartiers ouïgour et les nombreux marchés sont un réel plaisir après les villes mornes du Kirghizstan. Les échoppes envahissent les rues animées, on peut y manger, prendre des glaces, faites a partir de blocs de glaces énormes, de crème et de citron. Les fruits sont délicieux, la cuisine ouïgour ressemble a la cuisine Kirghize en bien meilleure et plus diverse, on trouve aussi la cuisine chinoise pas mauvaise non plus.
Les hommes ouïgours portent vestes et casquettes a la manière des années quarante, d'autres plus traditionels portent le bonnet blanc des mulsulmans, d'autres des turbans. Ils ressemblent davantage aux ouzbek, les yeux moins brides et parfois clairs. Les femmes sont habillees de longues robes colorees et sont très jolies. Les habitants de Kashgar sont chaleureux, aiment jouer aux cartes, au billard ou aux dames et vous invitent rapidement a partager leur table.

Avec un américain, Nathan et une petite famille suisse, je suis parti 2 jours dans le désert du Takla Makan ("d'où on ne revient pas"), magnifiques dunes de sable gris, feu et nuit étoilée dans ce désert d'asie, une pensée pour mes étapes égyptiennes et soudanaises déjà bien loin.
C'est avec Nathan et un coréen que nous sommes partis le jour suivant pour faire les premiers kilomètres sur la KKH en direction du Lac Kara Kul.

Kashgar fut mon premier contact avec la Chine, bien éloignée de Hong Kong mais dans le même pays.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

je t'en prie, pour une kirghize c'est pas beau d'entendre " horrible cuisine" ! si tu n'as pas su ou eu l'occasion de goûter aux bons plats ce n'est aps pour autant qu'il faut le clamer ainsi!
Les voyageurs occidentaux trop souvent arrivent chez nous en vainqueurs du monde et se foutent de tout échange avec le peuple...
Il faut avoir le coeur ouvert et l'esprit aussi et respecter les pays où on passe!