Il y a des moments où des rencontres vont être décisives pour vos décisions. Allégé de 8 kilos après une semaine d'une violente turista, bien décidé à partir pour Katmandou pour refaire mon visa indien malgré ma fatigue, mon billet de bus en poche, je rencontre un touriste au comptoir de mon hôtel de Bénarès. En quelques mots, il va faire s'effondrer les faibles motivations qu'il me restait: " vous étés fou, la route est très dangereuse par temps sec, mais là avec les averses c'est de la folie. En plus vous en avez pour 48h, au regard de votre forme physique ça va être un enfer, je vous conseille fortement de prendre l'avion". Il ne m'en a pas fallu plus, pour faire une pause dans mon voyage, de prendre l'avion non pas pour Katmandou mais pour les plages de Thaïlande, bien décide à retrouver la forme et à quitter les violentes chaleurs humides de l'Inde. L'impossibilité de traverser les frontières ou la mer pour rejoindre la Thaïlande à partir de l'Inde était le dernier prétexte à cet abandon.
Me voila donc parti pour la Thaïlande.
A l'arrivée à l'aéroport de Bangkok, je mesure à quel point mon voyage a changé. Les touristes arrivent par milliers. Tout est simple, je m'arrête à une agence de voyage, quelques heures plus tard, je serai à Kho Tao. Au départ de Bangkok, on me colle un pin's sur mon tee-shirt, et à partir de là on me transféra de l'aéroport de Kho Samui à un bus, puis à une embarcation pour atteindre cette petite île du Golf du Siam. Quasiment plus d'autochtones, je me retrouve qu'avec des touristes, je me sens en plein décalage.
Pourquoi Kho Tao ? Tout simplement parce qu'un voyageur m'avait dit lors d'un autre voyage que c'était encore un endroit authentique. Malheureusement je me suis retrouvé avec des centaines de touristes, toutes les plages y sont couvertes de bungalows mais restent assez belles.
Alors, je cherche à me reposer, massages, plongée, ballades... Mais il n'y a plus d'aventure.
Après une semaine à Kho Tao et un week end avec Laura a Kho Samui, je m'en vais à Krabi pour rejoindre Railay sous les conseils de Hollandais. A nouveau, je me retrouve avec mon pin's et parti pour une journée de bateau et de bus pour arriver sur les rives du Golf Andaman, toujours aussi peu de Thaïlandais dans ces transports.
L'endroit est très beau, sorte de bras de sable bordé au Sud d'une belle plage et au nord d'une grande baie et toutes deux termines par de magnifiques pains de sucre aux couleurs ocres et couvertes d'une végétation luxuriante.
Je me repose, mange 5 repas par jour pour essayer de reprendre du poids, sans succès. Je me suis mis à l'escalade, sport favori des touristes de Railay. A part quelques amis palestiniens, je n'arrive plus à jouir de ce voyage. Je me sens fatigué et sans énergie pour repartir. Après de longues hésitations, j'ai fini par abandonner et prendre un billet d'avion pour Hoing Kong. Mais c'est en France que j'arrive finalement.
Ce n’est pas facile d’arrêter, mais j’ai atteint l’objectif minimum que je m’étais fixe : Passer la chaîne du Karakorum.
Je suis fier d’être arrivé jusqu'à là et d’avoir fait ce merveilleux voyage.
Me voila donc parti pour la Thaïlande.
A l'arrivée à l'aéroport de Bangkok, je mesure à quel point mon voyage a changé. Les touristes arrivent par milliers. Tout est simple, je m'arrête à une agence de voyage, quelques heures plus tard, je serai à Kho Tao. Au départ de Bangkok, on me colle un pin's sur mon tee-shirt, et à partir de là on me transféra de l'aéroport de Kho Samui à un bus, puis à une embarcation pour atteindre cette petite île du Golf du Siam. Quasiment plus d'autochtones, je me retrouve qu'avec des touristes, je me sens en plein décalage.
Pourquoi Kho Tao ? Tout simplement parce qu'un voyageur m'avait dit lors d'un autre voyage que c'était encore un endroit authentique. Malheureusement je me suis retrouvé avec des centaines de touristes, toutes les plages y sont couvertes de bungalows mais restent assez belles.
Alors, je cherche à me reposer, massages, plongée, ballades... Mais il n'y a plus d'aventure.
Après une semaine à Kho Tao et un week end avec Laura a Kho Samui, je m'en vais à Krabi pour rejoindre Railay sous les conseils de Hollandais. A nouveau, je me retrouve avec mon pin's et parti pour une journée de bateau et de bus pour arriver sur les rives du Golf Andaman, toujours aussi peu de Thaïlandais dans ces transports.
L'endroit est très beau, sorte de bras de sable bordé au Sud d'une belle plage et au nord d'une grande baie et toutes deux termines par de magnifiques pains de sucre aux couleurs ocres et couvertes d'une végétation luxuriante.
Je me repose, mange 5 repas par jour pour essayer de reprendre du poids, sans succès. Je me suis mis à l'escalade, sport favori des touristes de Railay. A part quelques amis palestiniens, je n'arrive plus à jouir de ce voyage. Je me sens fatigué et sans énergie pour repartir. Après de longues hésitations, j'ai fini par abandonner et prendre un billet d'avion pour Hoing Kong. Mais c'est en France que j'arrive finalement.
Ce n’est pas facile d’arrêter, mais j’ai atteint l’objectif minimum que je m’étais fixe : Passer la chaîne du Karakorum.
Je suis fier d’être arrivé jusqu'à là et d’avoir fait ce merveilleux voyage.
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