Il m'a fallu pas moins de 14 heures de bus sur des routes difficiles mais sublimes pour rejoindre l'une des villes les plus saintes d'Éthiopie : Lalibela. Elle tient son nom de l’empereur qui en est à l’origine qui aurait voulu reconstitué Jérusalem.
La route traversée les haut plateaux d’Abyssinie, les pluies diluviennes de l’été creusent des canyons de couleur rouge ocre, les villages de huttes couvrent les collines et toujours ces marcheurs sur les routes.
Les églises y sont parmi les plus incroyables du monde. Elles sont taillées dans la roche en un seul bloc, de hautes voûtes y sont sculptées à l’intérieur, elles sont rejointes les unes aux autres par des souterrains sorte de boyaux rouges. Il règne dans ces églises une ferveur intense. Les textes saints sont lus en Ge’ze langue originelle de l’Amharic que seuls les prêtres comprennent. Cela ajoute aux mystères de cette religion dont les rites semblent immuables.
Les hommes et les femmes viennent à la messe vêtus de blanc, les chants y sont rythmés par des tambourins. Gerard touriste français y passait une semaine à observer et photograpier ces pèlerins et ces chrétiens d’un autre temps.
J’ai rencontré aussi Benedikt un jeune docteur allemand qui venait de terminer son volontariat a Gonder, je le recroiserai avec son amie Aifa 4 autres fois en Éthiopie par hasard. Nous avons fait à Lalibela la montée au monastère de Ashetan Myram. Le lieu surplombe le village et les collines avoisinantes. Voir tous ces hommes et ces femmes vêtus de blanc sur le sommet de la montagne en plein recueillement est un moment unique.
La route traversée les haut plateaux d’Abyssinie, les pluies diluviennes de l’été creusent des canyons de couleur rouge ocre, les villages de huttes couvrent les collines et toujours ces marcheurs sur les routes.
Les églises y sont parmi les plus incroyables du monde. Elles sont taillées dans la roche en un seul bloc, de hautes voûtes y sont sculptées à l’intérieur, elles sont rejointes les unes aux autres par des souterrains sorte de boyaux rouges. Il règne dans ces églises une ferveur intense. Les textes saints sont lus en Ge’ze langue originelle de l’Amharic que seuls les prêtres comprennent. Cela ajoute aux mystères de cette religion dont les rites semblent immuables.
Les hommes et les femmes viennent à la messe vêtus de blanc, les chants y sont rythmés par des tambourins. Gerard touriste français y passait une semaine à observer et photograpier ces pèlerins et ces chrétiens d’un autre temps.
J’ai rencontré aussi Benedikt un jeune docteur allemand qui venait de terminer son volontariat a Gonder, je le recroiserai avec son amie Aifa 4 autres fois en Éthiopie par hasard. Nous avons fait à Lalibela la montée au monastère de Ashetan Myram. Le lieu surplombe le village et les collines avoisinantes. Voir tous ces hommes et ces femmes vêtus de blanc sur le sommet de la montagne en plein recueillement est un moment unique.
J’ai goûté à Lalibela l’alcool fait a partir de miel dans un bar local envahi par les pèlerins et les paysans voisins venus pour le jour du marché, en compagnie de Habi, jeune qui me servit de guide pour la montage et un professeur de mécanique muté d’Addis Abeba et perdu dans cette ville aux mode de vie moyenâgeux.
La libela est un endroit unique et on comprend mieux l'Ethiopie quand on a l'a vu.
Il existe dans une église de Lalibela un pylône gravé en hébreu, grec et ge’ze qui décrit le futur du monde, il n’a pas été lu depuis plusieurs siècle, je partirai de Lalibela sans avoir su l’avenir du monde.
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