A mes très chers grand-parents, Georges et Christiane de Quillacq.
"N'ayez jamais peur de vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hazard, à la chance, à la destiné, partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres expériences, le reste vous sera donné de surcroît." Henri de Monfreid.

Le Voyage

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L'Itinéraire présumé. Tout peut changer

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jeudi 15 février 2007

Le Desert Lybique : du 9 au 12 fevier


Nous avons donc quitté le Caire le 9 janvier au matin après une dernière nuit dans un hôtel beaucoup plus simple (douche commune, literie de bois) mais très sympa à deux pas du Marriott. Dernière soirée à la Bodega et dernière bouteille de vin rouge.
Après 5 heures de bus au milieu d'un désert de terre et de caillasses et une pause pipi dans un bar au milieu de nulle part, nous sommes arrivés dans l'oasis de Bahariya, simple village de baraques mal entretenues et de rue sales. Nous nous retrouvons chez Ashraf (le propriétaire du Nature Camp) en compagnie de ses deux enfants pour une pause interminable (nous sommes affamés).
Soulagement à l'arrivée dans ce lieu aux pieds de montagnes aux allures de pyramide et dos à des champs verts et une belle palmeraie. La bibliothèque est pleine de livre français laissés par les touristes. Karine attaque et finira un roman de Naguid Mahfouz, et moi, j'ai trouvé une méthode d'arabe et je tente de m'y mettre, 3 mois devant moi...
Nous sommes les seuls touristes aux soins de Tamir. Nous jouissons pleinement du silence et de la solitude après le tumulte du Caire.
Les deux jours qui ont suivi nous laisserons les images d'une nature capable de créer des paysages surréalistes et grandioses.Après avoir traversé le désert Noir, désert de sable et de montagnes couvertes de pierres noires et ferrugineuses, spectacle lunaire, et à la sortie d'un canyon nous apercevons le désert blanc. Du sable ocre a perte de vue duquel émergent des monticules de calcaire blanc immaculé. Parfois seul le sol est recouvert de plaques blanches qui donne l'impression qu'il vient de neiger. Au coucher du soleil, le calcaire prend une couleur rose, c'est magique.


Le sol est couvert de coquillages rappelant que la mer recouvrait jadis ces régions arides.


Ahmed nous prépare un campement fait de tentures et de tapis, un feu de bois et un délicieux dîner dans le désert en compagnie de deux renards, seuls mammifères sauvages que nous rencontrerons.
Le lendemain, les couleurs ne changent pas les monticules prennent de la hauteur puis deviennent hauts plateaux desquels dégoulinent des dunes de sables.
Malheureusement nous ne pouvons continuer la route vers Louxor et sommes obligés de reprendre le bus en sens inverse. Le train wagon lit nous attend à la gare Ramses.
C'était un peu rapide mais je crois que ce sera le lot quotidien à chaque étape de mon voyage (Inch Alah).
Je sais maintenant compter en arabe, pas mal, non ?


Cliquer sur le chaneau pour voir les autres photos

2 commentaires:

Marie-Anne a dit…

Quels paysages magnifiques ! Très belle photo que celle où tu es dans une cavité rocheuse.
Bonne chance pour la suite, continue à donner des nouvelles, ça change tellement de notre train train de La Defense

Anonyme a dit…

waouh...c'est magnifique !