Tout ce beau monde et les camions s'agglutinent à nouveau à l'entrée du bateau, c'est la bataille pour passer le premier. Les porteurs manquent de s'écraser sur les camions entraînes par leur chariots surcharges et les camions de se renverser. Il faudra 8 heures pour tout décharger sur le bateau ou le porte-containers qui le suivra. Le dockers hurlent et s'agitent en déchargeant les caisses sous la surveillance des marchands et l'oeil amusé des autres voyageurs.
La population du bateau est composees d'égyptiens, nubiens, soudanais, les quelques occidentaux et Emmanuel le cameronnais. Andrew, un anglais dira que l'Afrique commence ici. Les huit heures d'attente nous permettent de faire connaissance avec le bateau, l'équipage et les passagers. Hike, un allemand, vient de traverser le moyen orient en moto et se dirige vers le Kenya, il a rencontre au Sinai Andrew, lui aussi en moto qui vient de Londres en passant par la Tunisie et la Lybie et qui devrait aller jusqu'au Cap. Il y a aussi deux polonais qui voyagent en Afrique. Sylvia, une retraitee autrichienne voyage seule sans prendre l'avion depuis l'autriche en passant elle aussi par la Tunisie, elle ira jusqu' Khartoumn et remontera en passant par le moyen orient. Katya, une allemande de 23 ans va seule a Addis Abeba. Christophe remonte le Soudan en vélo. Il y aaussi un autre homme très discret dont nous connaîtrons l'identité qu'a l'arrivée du bateau et Emmanuel le camerounais. La plus part des égyptiens sont jeunes et partent travailler a Khartoum ou les salaires sont plus élevés. Le voyage durera 18 heures, un réveil à 6h pour voir Abu Simbel et dire au revoir à l'Egypte. L'ambiance est vachement sympa, tout le monde se parle avec des brides d'anglais, de français, d'allemand et les quelques mots d'arabe. Les cabines bien que vétustes sont bien confortables en comparaison du pont où sont entassés les autres voyageurs. Petit déjeuner en compagnie du personnage discret, c'est un homme maigre, vêtu comme un vieux célibataire, mais l'oeil vif et très intéressant en particulier sur le Soudan, son français est excellent. Il me parle des Syriens et Arméniens qui vivent au Soudan et dont la langue en famille est le français, il me parle du Darfour, des projets d'irrigation du Soudan...
A 10h, le bateau accoste, des hommes en uniforme, des 4*4 et un homme vêtu d'un djellaba blanche et d'un turban blanc salue les passagers de la main, le commandant vient chercher ce personnage qui s'excuse de devoir partir, nous avons juste le temps de lui demander ce qu'il fait, Ambassadeur de Grande Bretagne au Soudan. Nous débarquons à notre tour après une heure d'attente, le passage de la douane est moins cahotique mis toujours aussi long, bon accueil des Soudanais mais toujours dans une bonne ambiance.
Wadi Halfa une ville au milieu de nulle part, seul quelques maisons en pisé, deux restaurants de fritures de viande et de poisson (délicieux) et quelques échoppes où je trouve prends un abonnement à Areeba Mobil. L'accueil est vraiment sympa.
A 16h, Sylvia, Katya, Emmanuel, Hassan et quelques autres passagers embarquons dans un train qui nous mènera à Abu Hamed 18h plus tard. Le train est comme on l'imagine, les sièges en bois, pas d'électricité mais un accueil encore chaleureux des passagers.
Nous dormons sur les banquettes en bois, la lune presque pleine éclaire le désert. La nuit tombée, le train s'arrête pour laisser un train en sens inverse, le temps pour les passagers de se soulager et faire leur prière, image impressionnante de ces hommes noires dont en djellaba blanche en plein désert éclaires par la lune. La nuit sera mouvementée a cause de Emmanuel mais je réserve une description séparée pour ce personnage le plus étrange rencontre pour l'instant.
Peu avant l'arrivée à Abu Hamed, un Nubien me propose de goûter le Isnaf, sort de tabac a chiquer, le wagon est mort de rire en attendant de voir l'effet que cela me fait, en fait pas grand chose.
A 16h, Sylvia, Katya, Emmanuel, Hassan et quelques autres passagers embarquons dans un train qui nous mènera à Abu Hamed 18h plus tard. Le train est comme on l'imagine, les sièges en bois, pas d'électricité mais un accueil encore chaleureux des passagers.
Nous dormons sur les banquettes en bois, la lune presque pleine éclaire le désert. La nuit tombée, le train s'arrête pour laisser un train en sens inverse, le temps pour les passagers de se soulager et faire leur prière, image impressionnante de ces hommes noires dont en djellaba blanche en plein désert éclaires par la lune. La nuit sera mouvementée a cause de Emmanuel mais je réserve une description séparée pour ce personnage le plus étrange rencontre pour l'instant.
Peu avant l'arrivée à Abu Hamed, un Nubien me propose de goûter le Isnaf, sort de tabac a chiquer, le wagon est mort de rire en attendant de voir l'effet que cela me fait, en fait pas grand chose.
Nous arrivons dans un petit village, le jour du marche, il y a des ânes partout transportant des marchandises, quelques voitures avec des décorations très kitschs, et notre bus, incroyablement neuf dans cet endroit perdu.
C'est encore la guerre pour obtenir des tickets, heureusement quelques égyptiens du voyage négocieront pour moi des places sans siège. D'autres laisseront leur siège à Sylvia et Katya. Nous sommes donc parti pour 8 heures de bus au milieu d'un désert uniforme et quelques oasis. Nous apercevons de la route Meroe et ses pyramides noyées dans le sable.
Le trajet se passe encore dans une chaleureuse ambiance avec un repas et des films américains sous-titres en chinois ( en charge du barrage de Merowe et exploitant le pétrole ou le gaz soudanais) et des films égyptiens.
Nous arrivons à Khartoum. Katya nous quitte, je prends un taxi avec Sylvia, Emmanuel a disparu.
Très beau voyage !
Et comme promis a nos compagnos de voyage, leur photo.
Le trajet se passe encore dans une chaleureuse ambiance avec un repas et des films américains sous-titres en chinois ( en charge du barrage de Merowe et exploitant le pétrole ou le gaz soudanais) et des films égyptiens.
Nous arrivons à Khartoum. Katya nous quitte, je prends un taxi avec Sylvia, Emmanuel a disparu.
Très beau voyage !
Et comme promis a nos compagnos de voyage, leur photo.
7 commentaires:
A ce que je vois le VRAI voyage d'aventurier (seul) a donc commencé, maintenant le Soudan en attendant l'Ethiopie, les rencontres insolites aussi on dirait !
Je te souhaite de t'enrichir de toutes ces expériences afin de t'échapper le plus possible de tout notre conformisme.
Bonne continuation !
++
Stéph. Couss.
Salut Arnaud,tout d'abord bravo pour toutes ces magnifiques photos (on a l'impression que la vie c'est simple comme une image!) Et puis admiration pour ton élégance en toutes circonstances : mélange subtil d'un lawrence d'arabie et d'un baroudeur à la recherche d'un temple perdu... A quand la version Corto Maltese ???? Bonne continuation et fais nous encore rêver gros bisoux à toi et à Zakia. Domxxxx
Salut Arnaud,
merci pour tes textes et tes photos.
Le petit Charles a hâte de marcher sur tes traces !
Les rencontres que tu fais on l'air super. Je suis impatient de lire qui est Emmanuel le Camerounais; il semble être un sacré loustic.
A bientôt, sois prudent en Ethiopie, où apparemment les français semblent disparaître facilement en ce moment ... ;-)).
Tanguy
Salut cousin!
C'est Valérie (pas celle de Gregoire, l'autre!) qui te fais un gros bisous et qui qui, désormais te suis dans ta QUETE. Tu as été et tu est en accord avec toi m^eme et c'est génial! Bonne route et bon vent!
Coucou Zakia,
Jspr que tu vas bien, que tu profite de tout au maxi.
Je pense bien à toi, je ne doute pas que ce voyage soit une merveille.
Merci à ton ami de voyage pour son récit et ses photos, un rêve !!!
Je t'embrasse bien fort, excellente suite avec plein de soleil et de douceurs.
Salut Arnault,
Je te découvre au fil de ses pages, voguant sur une belle écriture, poétique, frais, chaleureux, je voyage à mon tour, c'est très agreable.
Tes photos, encore une fois, sont magnifiques, la lumière, l'intimité qui s'en dégagent sont épatantes, tu es decidemment bourré de talent.... sans parler du suspens dans lequel tu nous plonges :)
Merci de nous faire partager tout cela.
Bizz
Isabelle
Salut mon nono
JE voudrais te rejoindre du 18 au 25 aout ?
c jouable ?
tu seras où ?
Tu me manques !
Sib
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