A mes très chers grand-parents, Georges et Christiane de Quillacq.
"N'ayez jamais peur de vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hazard, à la chance, à la destiné, partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres expériences, le reste vous sera donné de surcroît." Henri de Monfreid.

Le Voyage

Le Voyage

L'Itinéraire présumé. Tout peut changer

France - Egypte - Soudan - Ethiopie - Djibouti - Yemen - Oman - EAU - Iran - Turkménistan - Ouzbékistan - Kirghizstan - Chine (Turkestan Chinois) - Pakistan - Inde - Nepal - Bhoutan - Birmanie - Thailande - Cambodge - Laos - Vietnam - Hong-Kong

mercredi 25 avril 2007

Yemen - Oman - Dubai : du 15 au 24 avril




Nous avons quite le Yemen abandonnant l'idee d'aller a Bir Ali, plage paradisiaque du Yemen, prevue pour se rattrapper de n'avoir pas vu Socotra (plus de place d'avion). Un autrichien nous avait conseille d'aller a Salalah petite ville du sud du sultanat d'Oman, tres sympa et bien plus agreable que Dubai. On revait deja de poisson grille sur une corniche animee et accompagne d'un verre de vin blanc, nous avons donc fonce vers Oman.
Premier bus de 8 heures jusqu'a la petite ville de Al Gahaydah coince entre desert et mer, puis nous avons enchaine par un taxi jusqu'au poste frontiere sans savoir comment rejoindre Salalah.
La chance nous a sourit une fois de plus, apres avoir change de la monaie yemenite pour payer notre visa a un taux deplorable par un voyageur de passage sous le regards embetes des douaniers, deux petits vieux nous ont embarques dans leur voiture pour Salalah que nous avons atteint a la nuit tombante. La route etait inattendue, hautes montagnes boisees plongeant dans la mer, belle plage de sable blanc, un air de midi de la France.
La ville de Salalah est pleine de parking et de voitures, de malls et de pizzia hut. Le meilleur restaurant nous offre du poisson en cube, les jus de citrons ont perdu le gout de ceux du Yemen. La ville tourne le dos a la mer, la corniche est plutot triste. Tout coute 10 fois le prix du Yemen et rien n'atteint ni le charme, ni le gout. Et en ce qui concerne le vin blanc, il n'y en a qu'au Hilton sans interet.

Une journee sur une belle plage (heureusement les plages sont belles) puis on a file vers Dubai ou Laura arrivait de Hong Kong, 20 heures de bus et nous voila dans la ville la plus folle du Moyen-Orient !

Autant Salalah n'avait aucun interet autant Dubai est une ville en pleine construction, une vraie ville moderne. Les gratte-ciels poussent partout, la villes se prolonge sur la mer sur des presqu'iles artificielles en forme de palmes, on construit des canaux pour agrementer le payasage desertique et plat de Dubai.
Tout est grand, les plus grands malls du monde, la plus grande tour du monde. Ils ont meme construit un piste de ski. Rien ne semble effrayer ces promoteurs, tout semble possible ici pour peu que ce soit excessif.

J'ai souvent regrete, peut etre a tort, le manque d'imagination dans l'urbanisme meme si les tours sont generalement tres belles et le tout impressionant. Il m'a semble qu'ils construisait une ville faite pour la voiture et les habitations climatisees, la mordernite me semble etre deja ailleurs.

L'argent est partout, le park de voiture est sans doute le plus impressionant du monde, ferrari, lomborqguini, hummer, porsches pour les femmes, jaguar,rolls,... Les hotels sont bondes, particuierement les plus chers.

Alors, on se demande d'ou vient tout cet argent: dabord le petrole , le tourisme, la speculation maintenue par une excellente communication mais aussi le blanchiment qui semble etre une des sources de financement les plus importantes.

Alors le monde entier est attire par cette folie et son argent, les europeens, les americians et les libanais occupent les bonnes places puis vient les iraniens souvent commercants, les indiens, les tibetains, les nepalais, les philipins, les mauriciens, les afghans... Puis les filles, les russes, les turkmenes, les chinoises (bradees parait-il) et toutes les autres plus discretes. Les arabes ont quasiment disparu en proportion mais controle de maniere impressionante cette ville monde.

Parce que l'on a qu'une vie, Laura, Lionel et moi avons plonge tete baissee dans ce jeux pendant pres de 10 jours: cabriolet, restaurants et bars branches, boites de nuits, hotels de luxe, spa, coktails... jusqu'a plus soif. Mais je l'avoue, ce n'etait pas pour me deplaire.




J'ai quite le Grosvenor House, magnifique palace, passe une soiree simple et chaleureuse avec Emmanuelle et Benoit dans leur agreable maison qui m'a fait du bien. Le lendemain j'ai rendu mon cabriolet et j'ai pris un bateau pour traverser le detroit d'Ormuz avec des iraniens et des afghans rentrant chez eux se reposer apres quelques mois de travail difficile et mal paye. Aucun n'aime ce lieu, ils ne font pas partie de la fete. Je suis heureux d'etre parmi eux sur ce bateau qui part vers l'Iran.

J'ai fini la deuxieme partie de mon voyage, je quitte le Golfe Persique et m'en vais rejoindre la route de la soie.

4 commentaires:

Lola a dit…

Le retour au boulot n'a pas ete facile, amigo!
C'etait top de te voir et de faire la fete un peu. Je comprends que t'aies envie de rejoindre la route... We definitely "did" Dubai :-)
Prends soin de toi.
bizzz
L xx

relear a dit…

Salut Arno,
en visionant tes photos qui sont extrèment belles, ça nous permet de voyager entre deux RFP ! :-)
Ici tout le monde sur le plateau suit ton évolution avec attention.
En tout cas ça donne vraiment envie de partir faire le tour du monde... Le rêve de ma femme!!
Prend soin de toi et à bientôt
fabrice LEVY

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis Françoise, qui écrivait à Zakia, avec qui je travaille, lorsqu'elle vous a accompagné.
J'ai pris l'habitude de lire et suivre votre parcours.
Bravo et merci pour vos récits et photos, c'est superbe.
Excellente poursuite de ce que vous avez entrepris et qui fait rêver.
Prenez soin de vous.
françoise

Unknown a dit…

ciao arno
cette idee du blog est fantastique !
c'est la premiere fois (malheureusement) que je prends du temps pour te lire, et c'est tres passionant de partager l'aventure !
bon voyage
lorenzo