J'ai quitté Ispahan tôt le matin. Après 4 heures de routes dans un desert aride encerclé de falaise ocres, je suis arrive dans cette ville moderne au pied d'une montagne encore enneigée. La ville est bruyante et active. Les rues grouillent de voitures et de motos. Je n'ai que 24h ici. Je n'aurais malheureusement pas le temps de rencontrer les contacts que Cyrus et ses amies m'ont donnes, je n'aurai pas le temps de connaître l'autre face de l'Iran.
Je n'aurais pas le temps d'accepter l'invitation d'une iranienne a aller skier pour le weekend.
Je verrai que les parcs de Téheran, les rues animées, le musée national et les quartiers des ambassades. Pas moyen de changer les dates de mon visa Turkmène.
Je traînerai dans le café Naderi ou de jeunes iraniens et iraniennes viennent déjeuner ou boire un thé, on sent encore ici, que l'islam Iranien est plus libéré que celui des autres pays que j'ai traverses. Les jeunes n'ont pas peur des contacts physiques, et de partager leur table.
Les touristes n'aiment pas Teheran, mais j'ai bien aime son animation en comparaison du calme des villes provinciales. Les nuits ne semblent pas très animées mais une autre Teheran existe, je ne la verrai pas.
Je suis parti le lendemain soir, par un train luxueux pour Mashad en compagnie de deux français Martial et Anne en voyage de noce sur la route de la soie jusqu'à fin août. Le train était impeccable, le service excellent, la cuisine bonne. Arrive a Mashad le 4 au matin, j'ai eu le temps de voir le sanctuaire de l'imam Reza, un des lieux les plus saints de l'islam Chiite. Les Iraniens y viennent par million chaque année.
Je n'aurais pas le temps d'accepter l'invitation d'une iranienne a aller skier pour le weekend.
Je verrai que les parcs de Téheran, les rues animées, le musée national et les quartiers des ambassades. Pas moyen de changer les dates de mon visa Turkmène.
Je traînerai dans le café Naderi ou de jeunes iraniens et iraniennes viennent déjeuner ou boire un thé, on sent encore ici, que l'islam Iranien est plus libéré que celui des autres pays que j'ai traverses. Les jeunes n'ont pas peur des contacts physiques, et de partager leur table.
Les touristes n'aiment pas Teheran, mais j'ai bien aime son animation en comparaison du calme des villes provinciales. Les nuits ne semblent pas très animées mais une autre Teheran existe, je ne la verrai pas.
Je suis parti le lendemain soir, par un train luxueux pour Mashad en compagnie de deux français Martial et Anne en voyage de noce sur la route de la soie jusqu'à fin août. Le train était impeccable, le service excellent, la cuisine bonne. Arrive a Mashad le 4 au matin, j'ai eu le temps de voir le sanctuaire de l'imam Reza, un des lieux les plus saints de l'islam Chiite. Les Iraniens y viennent par million chaque année.
J'ai trouve un bus pour la frontière Turkmène. Quelques passagers vêtus de pantalons bouffants, de calottes blanches et portant la barbe longue, le visage plus anguleux partageront mon voyage.
Après 3 heures, un ancien policier faisant parti du voyage, prend soin de trouver un taxi pour les derniers kilomètres de montagne. Il prend le numéro d'immatriculation du taxi et mon nom, histoire de me rassurer. Le taxi s'avèrera très sympa tique et très drôle, il m'embrassera en partant.
La frontière est une sorte d'immense bâtiment planté dans la montagne, la sortie d'Iran se fait sans difficulté, on me demande ce que j'ai pense de l'Iran et ce que j'en pensais avant de partir. On me souhaite bonne route en me disant de faire attention aux Turkmènes, ces derniers me diront la même chose des Ouzbeks.
Deux jeunes soldats aux yeux brides m'accueillent du cote Turkmène, me souhaite la bienvenue, après le passage de quelques secondes chez le médecin, je passe la douane sans difficulté et embarque dans une navette vers Ashgabat. Une frontiere de plus et contrairement a ce que l'on m'avait dit, les douaniers et les policiers n'ont pas essaye de m'extorquer quelques dollars.
Après 3 heures, un ancien policier faisant parti du voyage, prend soin de trouver un taxi pour les derniers kilomètres de montagne. Il prend le numéro d'immatriculation du taxi et mon nom, histoire de me rassurer. Le taxi s'avèrera très sympa tique et très drôle, il m'embrassera en partant.
La frontière est une sorte d'immense bâtiment planté dans la montagne, la sortie d'Iran se fait sans difficulté, on me demande ce que j'ai pense de l'Iran et ce que j'en pensais avant de partir. On me souhaite bonne route en me disant de faire attention aux Turkmènes, ces derniers me diront la même chose des Ouzbeks.
Deux jeunes soldats aux yeux brides m'accueillent du cote Turkmène, me souhaite la bienvenue, après le passage de quelques secondes chez le médecin, je passe la douane sans difficulté et embarque dans une navette vers Ashgabat. Une frontiere de plus et contrairement a ce que l'on m'avait dit, les douaniers et les policiers n'ont pas essaye de m'extorquer quelques dollars.
2 commentaires:
Salut Arnault,
C'est toujours aussi sympa de te lire, depaysant,vivifiant, instructif, on sent que tu profites de chaque minute, que tu t'impregnes de tout, c'est gouteux, c'est vraiment genial de partager ça avec toi !
Je t'embrasse, take care
Isabelle
Tout ce qu'on rêve de faire et qu'on ne fera jamais. C'est beau, c'est "no comment"...
Le dentiste reclus à Neuilly
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