Nous avons quitté la fontière au milieu de montagnes vertes que nous avons descendues jusqu'à la grande plaine de l'Asie centrale. Le Turkmenistan n'est qu'une vaste étendue plate faite de déserts et d'oasis dans lesquelles les 4 villes ont été construites. 4.5 millions de personnes vivent au dessus d'une des réserves de gaz les plus importantes au monde.
La population est un mixte entre Turkmène, grand brun, les yeux un peu brides, et les blondes russes aux jeans tailles basses et nombril a l'air.
La seule ville qui mérite une certaine attention est la délirante Ashgabat, ville entièrement dédiée a la glorification de son dictateur de créateur, mort depuis quelques mois mais toujours bien présent. La ville est étalée sur plusieurs kilomètres mais semble en partie vide de population. Les avenues encore plus larges et toujours aussi peu de voitures. Elles sont bordées d'immenses palais néoclassiques recouverts de plaques de marbres blancs et de dorures, devant lesquels trônent \un immense portrait ou une statue dorée de Niyazov. Les moments de la villes sont des tours a la gloire du dictateur sur lesquelles des gigantesques statues le représente les bras ouverts vers le peuple.
Néanmoins, l'urbanisme semble avoir été pensé, larges avenues bordées d'arbres, grandes places, multiples parcs, unité dans l'architecture. Malheureusement, au dela de la glorification ideuse du dictateur, Ashgabat reste une ville d'un gout douteux et semble désespérément vide. Mais qui sait, peut être que dans mille ans, Ashgabat sera considèrée comme un des chef d'oeuvres du 21eme siècle.
Le pouvoir maintient les salaires extrêmement faibles malgré la richesse du pays mais les biens de consommations ne coûtent rien. Le plein d'essence coûte 2 dollars, un pain, un coca coûtent 5 cens, un repas 1 ou 2 dollars . Les turkmènes vivent décemment et très simplement mais ne peuvent sortir de leur pays. Un taxi pour faire 300 kilomètres coûte 15 dollars, s'il est collectif 5. Seuls les hôtels paraissent relativement chers.
2 grosses colonnes encadraient l'entree de mon hotel. Le vaste hall gardait le charme d'un passe plus glorieux avec son un immense escalier. La reception tenue par une grosse russe trop maquillees aux mains boudinees dans des bagues trop petites n'etait qu'un vieux comptoir duquel depassait cette tete blonde et desagreable. Au premier etage, une autre russe toute aussi grosse mais volubile, les bigoudis dans les chevaux m'a accompagne jusqu' a ma chambre, immense. Les lampes ne marchaient pas quand elles etaient encore debout, les lits sales et defonces, la salles de bains avec une douches sans eau et un lavabo sans robinet, le tout recouvert de tatres et de crasse. Les toillettes ne fonctionnaient pas plus. Mais le tout gardait un certain charme d'empire sovietique effondre.
Néanmoins, l'urbanisme semble avoir été pensé, larges avenues bordées d'arbres, grandes places, multiples parcs, unité dans l'architecture. Malheureusement, au dela de la glorification ideuse du dictateur, Ashgabat reste une ville d'un gout douteux et semble désespérément vide. Mais qui sait, peut être que dans mille ans, Ashgabat sera considèrée comme un des chef d'oeuvres du 21eme siècle.
Le pouvoir maintient les salaires extrêmement faibles malgré la richesse du pays mais les biens de consommations ne coûtent rien. Le plein d'essence coûte 2 dollars, un pain, un coca coûtent 5 cens, un repas 1 ou 2 dollars . Les turkmènes vivent décemment et très simplement mais ne peuvent sortir de leur pays. Un taxi pour faire 300 kilomètres coûte 15 dollars, s'il est collectif 5. Seuls les hôtels paraissent relativement chers.
2 grosses colonnes encadraient l'entree de mon hotel. Le vaste hall gardait le charme d'un passe plus glorieux avec son un immense escalier. La reception tenue par une grosse russe trop maquillees aux mains boudinees dans des bagues trop petites n'etait qu'un vieux comptoir duquel depassait cette tete blonde et desagreable. Au premier etage, une autre russe toute aussi grosse mais volubile, les bigoudis dans les chevaux m'a accompagne jusqu' a ma chambre, immense. Les lampes ne marchaient pas quand elles etaient encore debout, les lits sales et defonces, la salles de bains avec une douches sans eau et un lavabo sans robinet, le tout recouvert de tatres et de crasse. Les toillettes ne fonctionnaient pas plus. Mais le tout gardait un certain charme d'empire sovietique effondre.
Après 24h dans cette ville démente, je suis parti pour Mary, ville triste et moche, construite par les soviétiques ans les années 60. L'endroit était trop glauque pour y passer une nuit, j'ai donc négocié avec un taxi pour partir vers la frontière en faisant une escale a Merv, le prix du taxi étant moins cher que la chambre d'un hôtel glauque.
Me voila parti pour l'Ouzbekistan.
1 commentaire:
yep la...! cool de te voir on the road..
si tu passe par l'indonesie, voila mon numero +6281310287694 sinon imail : raffhy@hotmail.fr
take care..
ton cousin raphael
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